Depuis 2006, les objecteurs de croissance, les anti-productivistes, les partisans de l'après développement, de l'écologie radicale se rencontrent en été pour partager un moment de dialogue. L’an dernier c’était à Notre-Dame des Landes, en 2012 en Belgique (à Rossignol), en 2011 à Moissac (Tarn-et-Garonne)...
Cette année, les (F)Estives sont co-organisées par l'AderOC, l'association d'éducation populaire de l'objection de croissance (http://www.objectiondecroissance.org/) et par l’association animée par François Schneider, Recherche & Décroissance.
Elles se déroulent sous la forme de tables rondes et d'ateliers participatifs à partir d'un thème général chaque année différent.
Mais aussi, dans la journée ou en soirée, nous tenons à ce que ces rencontres soient culturelles et conviviales : ce sont des occasions de faire participer des associations locales, d’aborder des problématiques locales.
Nous déclinerons le thème de cette année en 3 axes qui seront autant de tables rondes et qui seront aussi traités dans les ateliers, tant théoriques que pratiques :
· Pourquoi décroître ?
· Quels projets pour des sociétés d’acroissance ?
· Comment décroître, quelles transitions, quelles propositions politiques ?
Ateliers divers, théoriques et pratiques :
réduire les intrants en viticulture, décroissance des institutions, revivre des savoir-faire artisanaux et paysans, municipalisme libertaire, quelle rupture écologique avec l’UE, monnaie locale et immobilisation foncière, plantes et fabrication de produits d'hygiène courants, RI et DIA, chansons à danser...
Nous profiterons de notre présence en Catalogne pour, le jeudi 28 août, organiser à Port-Bou une rencontre : les expériences de décroissance en Catalogne.
Le mythe d’une croissance comme moteur de l’économie est en train de s’effondrer. Non seulement même les économistes reconnaissent - enfin avec des chiffres - que la croissance n’a été qu’une parenthèse mais les historiens nous confirment que les « trente glorieuses » n’ont été que les « trente ravageuses ».
En ce sens, il ne devrait plus rester que des « objecteurs de croissance » ; parmi lesquels il faudrait distinguer entre les malheureux (ah ! si la croissance pouvait revenir mais... ce n’est plus possible) et les réalistes (la croissance n’a jamais été une solution mais toujours un problème).
C’est dans ce contexte que nous devons prendre nos responsabilités : puisque cela fait plus de 40 ans que les seuils de soutenabilité écologique ont été dépassés, comment décroître ?
Pour quelles sociétés d’acroissance ?
Par quelles transitions ?
Que peut-on rêver après le productivisme et le capitalisme ?
Contact : AdeROC – Pallières 30140 Thoiras
secretariat@objectiondecroissance.org