Ellen von Unwerth publie Fräulein, recueil de photographies érotiques-chics. Où figurent Kate Moss, Dita von Teese, Eva Mendes ... et une certaine Carla Bruni.
Des "demoiselles", vraiment ?
Oui, si l'on en croit le titre, Fräulein, de ce nouveau et volumineux livre de la photographe allemande Ellen von Unwerth, dédicacé le 22 décembre, à la librairie Taschen, à Paris (2, rue de Buci). Mais alors des damoiselles d'un genre particulier – tendance fashonistas et fétichistes. Tout au long de ces 500 pages, tout n'est que luxure, câlins et volupté (Diaporama)....L'Express
Sans-abri, l'anniversaire d'une promesse (non tenue)
En décembre 2006, Nicolas Sarkozy avait promis de donner un toit aux SDF. Un engagement non tenu dont s'emparent le PS et Europe écologie en vue des régionales...suiteL'Express
Le logement, enjeu des régionales
Nathalie Perrin-Gilbert, secrétaire nationale du PS au Logement, fustige sur son blog les 20 mesures annoncées début novembre par le secrétaire d'Etat Benoist Apparu pour améliorer la prise en charge des sans-abri ou des mal-logés.
338 SDF sont décédés depuis le début de l'année 2009 en France, selon le collectif des Morts de la rue.
C’est le premier marché de Noël sur la place de Théza (en salle et en extérieur) avec 35 exposants artisans avec de très jolies idées cadeaux pour les fêtes l’arrivée du Père Noël 10h a 12h Virginie St Clair dédicace son livre « cuisinez les saisons » 11h, 15h, 16h des contes de Noël aux enfants racontés par un élève du cours Florent les Châteaux du soleil, des maquillages, des jeux quizz et tombola
à midi restauration sur place avec les délicieuses crêpes bretonnes le marché de noël sera animée par Maria Crozet
10h ce matin, le père Noël arrive, tout est prêt pour recevoir le public
La conférence sur le climat de Copenhague "court à la catastrophe", estime Nicolas Sarkozy. Difficile de lui donner tort, tant les intérêts divergent. Démonstration avec L'Express :
Le fossé s'est creusé entre les pays développés et les autres depuis que les représentants des pays africains ont quitté le 14 décembre une séance plénière: certains pays développés souhaitent en finir avec le protocole de Kyoto. Mais les pays africains souhaitent le prolonger jusqu'en 2020 et la Chine, l'Inde et le Brésil leur ont emboîté le pas. Objectif: préserver les retombées financières que le protocole offrait aux pays du sud. Des avantages que les pays riches contestent aujourd'hui à certaines puissances, comme la Chine, dont le niveau de développement a fortement grimpé depuis les années 1990.
Après deux semaines de discussions, les négociations ont viré au dialogue de sourds. D'un côté, l'Inde et la Chine réclament de forts engagements des pays riches à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, et refusent l'idée d'être soumis à des objectifs contraignants. Et de l'autre, les pays occidentaux, à commencer par les Etats-Unis, qui voudraient que les grands pays en développement accroissent leur effort de lutte contre le réchauffement. Et de plus, Washington réclame de la transparence de la part des pays du Sud. Autrement dit le droit de vérifier si les engagements sont tenus. Inacceptable à Pékin ou à New Delhi, qui refusent toute ingérance. "S'il n'y a même pas un engagement vers la transparence, nous considérons qu'il ne peut y avoir d'accord", a averti jeudi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton...suite
A noter que la Chine est depuis 2007 le premier pollueur mondial, mais en partie parce qu'elle est devenue l'usine du monde, qui alimente les marchés occidentaux. A délocaliser la production en Asie, les pays du Nord ont aussi délocalisé leur pollution: si ces émissions "grises" sont réattribuées aux pays consommateurs, les Etats-Unis sont toujours les plus pollueurs de la planète.
Les Pestes une comédie corrosive de Patricia Levrey avec Isabelle Parsy et Patricia levrey Les pestes passent le couple à la moulinette ! Une vraie satire du couple moderne.
Comment peut-on se moquer ainsi des hommes et les aimer autant ? Pourquoi vouloir les fuir mais se débrouiller toujours pour les rencontrer ? Le tour de force de ces pestes, c'est de taper là où ça fait mal, donc là où homme et femme se rencontrent. Le diable en rit encore. Il a vu le spectacle ! N'y a t'il pas plus grande joie pour un mauvais génie que la contradiction des femmes ? Une comédie originale et interactive, où hommes et femmes en prennent pour leurs grades ! A subir absolument !
Vendredi 18 et Samedi 19 décembre à 19h30 et 21h00 à La Boite à Rire Perpignan
Un mari doit-il payer pour l'ignorance de son épouse? Un fonctionnaire est décédé de la grippe porcine ! ! ! ! En rentrant chez lui l'homme ne se sent pas bien du tout : vertiges, palpitations, jambes flageolantes, maux de ventre, etc.... Sa femme l'envoie au lit et lui dit de prendre 3 aspirines. Le lendemain elle le trouve mort dans son lit. Directo elle appelle le médecin et lui explique qu'elle lui a donné 3 aspirines pour le faire transpirer, comme on fait d'habitude pour évacuer toutes les saloperies !!!
Mais...Madame, vous l'avez tué. Comment ??? dit la dame, vous m'accusez ?? Mais bien sûr, Madame !
...à 2000 km de Copenhague, en Languedoc-Roussillon depuis ce lundi et jusqu'à ce vendredi 18 décembre, à Montpellier, au Corum, se tiend le 4ème Congrès européen sur les lagunes côtières, recherche et gestion pour la conservation des écosystèmes lagunaires côtiers. Cette manifestation, organisée par l’UMR 5119 ECOLAG (Ecosystèmes lagunaires) UM2-CNRS-IRD-Ifremer et ses partenaires, à pour but de créer une plate-forme d'échanges, de savoirs et savoir-faire entre scientifiques et gestionnaires, pays du Nord et pays du Sud pour la gestion durable des lagunes côtières. Ces écosystèmes sont au cœur des politiques de développement durable : ils offrent en effet des services à la société humaine au niveau écologique, économique et social. Les lagunes sont le théâtre d’activités traditionnelles telles que la pêche et la conchyliculture, qui occupent une place de premier plan dans l’économie régionale. Par exemple sur l’étang de Thau environ 13 000 tonnes d’huîtres et 6 000 tonnes de moules sont produites chaque année pour un chiffre d’affaire annuel de 40 millions d’euros. Les lagunes, des écosystèmes aquatiques généralement de faible profondeur, séparées de la mer par un cordon littoral appelé lido, abritent des eaux dites de “transition”.
Quels avenirs pour nos lagunes ? Les lagunes côtières occupent environ 13% du linéaire côtier dans le monde et représentent un patrimoine et une ressource essentielle pour les populations de nombreux pays. Comme Maria Snoussi le souligne, les lagunes sont particulièrement vulnérables au changement climatique et à l’élévation du niveau de la mer. Or, d’autres changements globaux (par exemple l’acidification des océans, apparition d'espèces invasives et/ou toxiques) et les changements dans la société renforcent encore la vulnérabilité de ces écosystèmes aquatiques de transition entre terre et mer. Particulièrement, les développements économiques et l'accroissement démographique continu en zone littorale conduisent à une multiplication des usages et des pressions anthropiques en lagunes. L'apparition conjointe de nouveaux risques environnementaux demande un effort particulier pour protéger ces espaces. Rutger de Wit Le 4ème congrès sur les lagunes réunit environ 300 scientifiques et gestionnaires des écosystèmes lagunaires pour discuter comment la conservation de ces écosystèmes nécessite une gestion de leurs usages raisonnée dans un objectif de développement durable, non seulement pour la préservation de la biodiversité mondiale, mais également pour le maintien des biens et services qu’apportent les zones côtières. Néanmoins ceci nécessite la mise en place d'une approche intégrative et multidisciplinaire du fonctionnement de ces milieux afin d'estimer au mieux leur importance socio-économique et leur vulnérabilité et un renforcement rapide des échanges entre scientifiques et gestionnaires. Rutger de Wit résumera succinctement les thématiques abordées par ce congrès.
Rutger de Wit est Directeur de Recherche au CNRS au laboratoire « Ecosystèmes lagunaires » à l’Université Montpellier 2 (UM2), une unité mixte de recherche de l’UM2, du CNRS, de l’IRD et de l’Ifremer. Spécialiste de l’écologie microbienne, il s’intéresse à l’étude du rôle de micro-organismes notamment au sein des lagunes. Hollandais d’origine, il a travaillé de nombreuses années à l’étranger (Hollande, Danemark, Espagne). Il travaille depuis 16 ans au CNRS en France. Rutger de Wit a coordonné plusieurs grands projets de recherche sur les lagunes, dont notamment un projet européen sur le Bassin d’Arcachon et les lagunes Italiennes. Aujourd’hui, il est l’organisateur principal du 4ème congrès européen sur les lagunes.
Principaux thèmes de ce dernier jour : Lien entre communauté scientifique et gestionnaire des lagunes côtières pour définir ensemble des questions de recherche pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes lagunaires Gouvernance et politiques publiques pour la gestion des lagunes côtières en référence aux directives européennes
La bonne nouvelle du jour : Financement. Lors du sommet de Bruxelles réunissant les chefs d'états Européens, l'UE s'est mise d'accord pour annoncer 2,4 Milliards d'Euros de financements précoces. Ce financement seront destiné à mettre en oeuvre la préparation de Copenhague entre 2010 et 2012, au moment où les nouveaux accords entreront en vigueur.
Avec cette avancée qui représente 400 millions d'Euros par an de contribution de la France, les négociateurs européens ont fait une partie de leur travail. Il leur reste maintenant à avancer sur le véritable gros dossier concernant le financement, celui des 100 à 200 milliards d'Euros nécessaire par an entre 2012 et 2030 pour mettre en oeuvre les accords de Copenhague.
Sur ce sujet, l'Europe reste muette, ce qui est dommage. G. Brown et Nicolas Sarkozy ont cependant fait une déclaration commune en marge du sommet, en affirmant leur ambition commune de travailler à la mise en place d'un financement innovant. C'est une des premières fois que les chefs d'états s'engagent sur trois propositions :
une taxe sur le transport aérien et maritime
une taxe sur les transactions financières internationales
La mise aux enchères de quotas d'émissions pour les pays industrialisés
Ces bonnes nouvelles sont cependant à prendre avec d'énormes précautions. Car ce qui compte, c'est ce qui est dans les textes de Copenhague. Or pour l'instant, toutes ces options n'y figurent pas. On attend donc de Nicolas Sarkozy et de Gordon Brown qu'ils arrivent à Copenhague avec des propositions concrètes, et non pas uniquement des déclarations d'intentions.
La mauvaise nouvelle du jour : Mauvaises rumeurs concernant l'objectif de réduction des émissions européennes. En effet, vu le peu d'avancées et le niveau très faible d'engagement de certains états comme le Canada et les Etats-Unis, l'UE semble hésiter à s'engager sur la voie d'une réduction de 30% de ses émissions. Au lieu d'être leader, l'UE s'alignerait sur les américains, et donc sur un moins-disant environnemental.
Pour l'ensemble des négociateurs ici, ce serait incompréhensible que l'UE renonce à son objectif de 30%. Il est donc temps que les grands pays européens et leurs dirigeants, ainsi que la Commission Européenne et José Manuel Barroso affirme que l'UE va réduire de 30% ses émissions. Si elle y renonce, c'est qu'elle renonce en même temps à limiter le réchauffement en dessous de 2°C
Les offs de Copenhague : Samedi soir, après la manif, c'est l'occasion de faire le point sur les négociations à l'occasion de la fameuse "NGO party", traditionnellement organisée par les ONG à la mi-temps des négociations. Profitons-en pour un petit bilan de la semaine... suite
L’avenir de l’humanité dépend des 12 jours de la 15e Conférence des Nations unies sur le changement climatique, affirme l’écrivain et militant américain Bill McKibben. Un sommet plus important que Yalta !...
Retour au coeur de la dernière campagne présidentielle...nous sommes en 2007, déjà la question sur l'identité est posée Voici l'intégrale du troisème grand débat organisé par Sciences Po sur le thème "Qu'est ce qu'être français aujourd'hui ?".
Avec Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris chargée de la jeunesse, Jean-François Copé, député (UMP) de Seine-et-Marne, Christiane Taubira, députée (PRG) de la Guyane, Caroline Fourest, journaliste, Alain-Gérard Slama, journaliste, Ali Baddou, journaliste animateur sur France Culture, Benoît Duquesne journaliste, Vincent Tiberj, chargé de recherche au Cevipof.
Mercredi 16 décembre Eglise de Saint-Cyprien village à 18h30 ne manquez pas l'Audition de Noël avec la participation de l’école municipale de musique
Jusqu'au jeudi 31 décembre 2009 à la Médiathèque Prosper Mérimée
Exposition : « Visages de France », une reproduction d’un fonds d’exception de l’agence Roger-Viollet au même endroit, tous les mercredis de 10 h à 10 h 30 : De belles histoires pour les petits oreilles de 3 à 6 ans accompagnés de leurs parents.
Venues de Bolivie, d'Allemagne ou du Burkina-Faso, des dizaines de milliers de personnes ont réclamé samedi à Copenhague un accord équitable pour lutter contre les changements climatiques.
Sous un pâle soleil d'hiver, un immense défilé de plusieurs kilomètres a relié dans l'après-midi le château de Christiansborg, siège du Parlement danois, au Bella Centre, où se déroule depuis lundi la conférence des Nations unies sur le climat.
Les estimations variaient de 25.000 manifestants selon la police à 100.000 selon les organisateurs.
...Quelques centaines de manifestants ont défilé samedi dans plusieurs villes de France pour manifester leur inquiétude envers le réchauffement climatique, en réponse à un appel international du réseau "350".
Selon le site 350.org, des manifestations étaient organisées dans 137 pays du monde, et en France dans une cinquantaine de villes. "350" fait référence à "350 parts par million", la concentration maximum de CO2 que devrait contenir notre atmosphère. Hopenhagen
La petite originalité d'Europe Ecologie est d'avoir sacrifié le principe du plan-séquence et de l'unité de temps et de lieu pour lui préférer celui de la multitude et du rassemblement
Lipdub pour les autres...changer le monde Grâce aux valeureuses équipes de BFM-TV (merci à tous !), le Sarko-info a diffusé, dès ce jeudi soir, une version piratée de cette vidéo
Les stars d'Alerte à Malibu semblent toutes s'être passé le mot en ce sens où elles paraissent ne plus spécialement faire attention à leur allure... mais qui s'en plaindra ! Elles sont tellement plus jolies au naturel que peinturlurées comme des voitures volées !
Affichant fièrement une silhouette toujours aussi émoustillante, la belle blonde est allée faire quelques emplettes à Woodland Hills, en mini-short et T-shirt moulant, et le visage frais et naturel, dévoilant un joli minois... mais un peu fatigué.
Rappelez-vous ! En 1992, une jeune et superbe blonde en maillot de bain rouge courait au ralenti sur une plage de Malibu ! La ravissante Nicole Eggert entrait dans notre vie ! Purepeople
Le Sénat a voté lundi la fiscalisation des indemnités journalières pour les accidents du travail.
L'amendement présenté dans le projet de loi de Finances pour 2010. avait été proposé par Jean-François Copé, président du groupe UMP et adopté par l'Assemblée nationale. Il vise à soumettre à l'impôt sur le revenu les indemnités versées par la Sécurité social après un accident du travail.
Toutes les indemnités ne seront pas imposées. Seule la part de l'indemnité correspondant à un revenu de remplacement sera imposée. L'autre partie de l'indemnité qui correspond à une compensation d'un préjudice subi n'est pas fiscalisée.
Le gouvernement et la commission des Finances du Sénat ont défendu cet amendement au nom de "l'équité fiscale". Le produit de cette fiscalisation, qui s'appliquera aux indemnités journalières touchées en 2010 (et donc imposées en 2011), a été évalué à 135 millions d'euros par Eric Woerth (Budget).
"Aller chercher 135 millions d'euros sur le dos des accidentés du travail quand il y a plus de 73 milliards qui partent dans les niches fiscales, c'est certes dérisoire mais indécent. Votre mesure est tout sauf d'équité" a lancé la sénatrice socialiste Raymonde Le Texier. La gauche, qui a voté contre, a tiré à boulets rouge contre une mesure dénoncée comme "obscène", "injuste", "scandaleuse" et "inique".
Le Sénat a légèrement modifié la disposition. Les sénateurs ont adopté un amendement du rapporteur UMP, Philippe Marini qui propose un "taux forfaitaire d'indemnisation d'imposition de l'indemnité journalière accident du travail de 50%" au lieu d'un taux basé sur la valeur de la part de l'indemnité correspondant à un revenu de remplacement.
Selon M. Marini, le dispositif voté par l'Assemblée risquait d'entraîner des disparités entre assurés. "Par exemple, un salarié touchant une rémunération inférieure au plafond de la sécurité sociale, sera fiscalisé à heuteur de 83 % du montant de l'indemnité journalière -accident du travail qu'il recevra, contre 28 % s'agissant d'un salarié dont la rémunération est trois fois supérieure à ce montant" a-t-il expliqué. AFP
Le Sénat a voté le projet de loi de finances 2010, qui prévoit un déficit de 117,6 mililards d'euros.
Contre l'avis du gouvernement et sur proposition d'un amendement du sénateur UMP Philippe Marini, le Sénat a abaissé le plafond global des niches fiscales de 25.000 à 20.000 euros.
Plusieurs sénateurs le souhaitaient et plusieurs sénateurs l'ont fait, malgré l'opposition du gouvernement. Le plafond global des niches fiscales, c'est-à-dire le total des réductions d'impôts dont un contribuable peut bénéficier en cumulant des avantages fiscaux, a été abaissé lundi 7 décembre.
Ce plafonnement avait été l'une des principales mesures du projet de loi de finances de 2009. Il a été fixé dans le projet de budget pour 2010 par un amendement du rapporteur UMP de la commission des finances Philippe Marini à 20.000 euros contre 25.000 euros précédemment, plus 8% du revenu imposable (contre 10% précédemment).
Le ministre du Budget Eric Woerth s'est vivement opposé à son amendement mais sa majorité ne l'a pas suivi. La gauche a également soutenu le texte.
Certaines niches fiscales bénéficient aux contribuables ordinaires, d'autres avantagent surtout les plus aisés.
Philippe Marini : "dans une niche il y a toujours un chien"
Alors qui bénéficie réellement des niches fiscales?... E24
Philippe Marini, rapporteur de la Commission des finances du Sénat, souhaiterait diminuer le plafond global de déductibilité des niches fiscales. Il s'en explique à E24.
Saint-Cyprien, directement concernée par le changement climatique
L'amorce d'un nouveau monde
"La crise climatique est un aspect d’une crise globale: l’homme, l’espèce humaine, a perdu son lien avec la terre, avec la planète, ses rythmes, ses limites et ses dangers. Cette crise-là, les politiques ne sont pas armés intellectuellement pour l’affronter."
Le philosophe Michel Serres ne veut pas s’illusionner sur Copenhague. Sauf si les politiques admettent qu’ils ne sont pas à la hauteur...
Il a pensé l’écologie quand ce n’était pas à la mode, s’est fait vilipender en voulant introduire la nature dans le débat politique. Aujourd’hui que l’actualité lui donne raison, Michel Serres pense le Temps des crises (*) et se méfie d’un soulagement conjoncturel. Les politiques et les peuples sauront-ils retrouver un lien au monde? En dehors de cela, point de salut... Interview leJDD
...et la crise ?
Michel Serres : " La crise est la faute des philosophes"
Extrait d'une interview de Michel Serres aux Echos.fr :
"Elle a commencé en 1968 cette crise, elle était mondiale, elle reste mondiale. Vous voulez que je vous en donne une autre, de crise ? Nous étions 40 % d'agriculteurs parmi les actifs en 1900 et sur les 60 % autres combien de métiers étaient en liaison avec l'agriculture ? Aujourd'hui, en France, les agriculteurs sont moins de 4 %. C'est un autre tsunami gigantesque. Quand je suis né, nous étions un milliard et demi sur la Terre. Nous sommes sept milliards bientôt. Toutes ces crises débutent après la Seconde Guerre mondiale et commencent à se voir dans la décennie 1960-1970. Tout bouge en même temps : l'agriculture, la religion… Vatican 2, c'est l'amorce d'une crise formidable du catholicisme. On assiste à la précipitation des intégrismes dans la plupart des monothéismes. Il y a une crise du militaire. Il existe dans le monde une hyperpuissance - personne ne pourrait faire la guerre aux Etats-Unis - qui dépense 1.000 milliards pour une guerre contre un des pays les plus faibles du monde - l'Irak - et qui ne la gagne pas. C'est l'« Homo sapiens » qui s'est complètement transformé depuis cinquante ans. Ce n'est pas la société qui a changé, c'est la condition humaine. Regardez l'espérance de vie qui est passée en quelques générations de 30 ans à 75 ans. Beaucoup d'hommes atteignent la soixantaine sans avoir jamais souffert. Le corps a changé, le rapport à la nature a changé, le rapport à la naissance et à la mort a changé et rien n'a changé dans nos institutions politiques et économiques. Les institutions font comme si rien n'avait changé et vous ne voudriez pas que ce soit une crise ? Les politiques mais aussi les médias et les entreprises font comme si on était en 1950.
La faute à qui ?
C'est la faute des philosophes. Les philosophes n'ont pas vu l'ampleur des changements du monde. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient engagés depuis Sartre dans la politique. On est pourtant dans une des périodes les plus passionnantes qu'on ait vécues. Je vois toutes les institutions comme vraiment des dinosaures.
Vous accordez beaucoup d'importance au droit. Notre monde a beaucoup de problèmes de régulation : finance, droits d'auteur sur Internet…
Dans une société, il y a des zones de droit et des zones de non-droit. La forêt était jadis une zone de non-droit infestée de malandrins et de voleurs. Un jour, pourtant, un voyageur traversant la forêt de Sherwood constata que tous les voleurs portaient une sorte d'uniforme ; ils portaient tous un chapeau vert et ils étaient sous le commandement de Robin Hood. Robin, qu'est-ce que ça veut dire ? Celui qui porte la robe du juge. Robin incarne le droit qui est en train de naître dans un lieu où il n'y avait pas de droit. Toutes les lois qu'on veut faire sur les droits d'auteur et la propriété sur Internet, c'est de la rigolade. Internet est un lieu de non-droit comme la forêt dont nous parlions. Or un droit qui existe dans un lieu de droit n'est jamais valable dans un lieu de non-droit. Il faut que dans ce lieu de non-droit émerge un nouveau droit. Dans le monde de demain doit émerger un nouveau droit. Si vous voulez réguler le monde d'aujourd'hui avec le vieux droit, vous allez échouer, exactement comme on a fait sur Internet. Il faut attendre que dans la forêt d'Internet on puisse inventer un droit nouveau sur ce lieu de non-droit. Plus généralement, dans cette crise qui fait entrevoir un nouveau monde, ce n'est pas le droit ancien qui va prévaloir."