En ce mois de décembre 2010, produites par des petites mains chinoises hyperactives et très mal assurées (socialement) pour leur semaine de 70 heures, les nouvelles collections de Bella Corporation étaient une fois vendues en dollars papier chiffon...
« L’action monte chez Bella », c’est probablement ce que l’on aurait entendu sur les ondes de France Inter si l’entreprise fondée par Salvi Pi, au lendemain de la seconde guerre mondiale, était encore en activité. Nous comprenons bien maintenant, en businessmans éclairés, qu’à chaque annonce de licenciements dans une grosse entreprise correspond une bonne plus-value pour les AVNI (actionnaires visionnaires non identifiés).
Mais l’histoire des poupées Bella s’est terminée en 1984, et le public présent salle Escaro le vendredi 10 décembre a bien compris, médusé ou incrédule, le suicide imposé à l’entreprise phare de Perpignan par les institutionnels politiques et économiques de cette époque. Le film d’André Soucarrat fait revivre l’épopée innovante et conquérante de Bella au temps de sa splendeur, il devrait être projeté dans toutes les bonnes crémeries du Roussillon.
la révolution n'aura pas lieu
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