mercredi 4 mars 2009

Bordeline...au bord de la crise


La crise, la crise, la crise, la crise, la crise...

Mais encore ? La crise ! Il n'est question que de cela, du matin au soir, dans les informations, les discours, les commentaires. Même des crimes lui sont attribués. "La crise favorise les comportements déviants", expliquent des spécialistes. Et quand on ne parle pas de la crise, c'est pour aborder les stratégies anticrise. Industriels et commerçants s'ingénient à retenir les clients. Même Rolls Royce casse les prix : au Salon de Genève, des rabais de 100 000 euros sont consentis sur certains modèles. Il y a des occasions à saisir.

Notre confrère La Tribune proposait mardi un "kit de survie" aux salariés, cadres ou chefs d'entreprise menacés par la crise. Beaucoup d'autres conseils ont déjà été prodigués : aux familles, pour qu'elles achètent autrement ; aux automobilistes, pour qu'ils conduisent différemment... Bientôt, on apprendra aux amoureux le meilleur moyen de s'embrasser en temps de crise.
Mais des voix rassurantes nous disent que la tempête finit toujours par accoucher d'un ciel bleu. Que la fragilité est une force, que la crise est une chance. Il faut la bénir. C'est une crise anticrise.

Robert Solé dans Le Monde

"je vous devine certain jour au bord de la crise"

tant il est vrai que c'est gavant de vivre cette...mutation sur-naturelle...naturellement prévisible et que personne ou presque ne prévoyait...tout en sachant que d'aucun ne comprennent décidément pas encore ce qui nous arrive et qui devait arriver(crise)...vous me suivez n'est-ce pas ?

Prétentieux que nous sommes de croire que l'on peut inventer un monde virtuel sans retour à la réalité un jour ou l'autre

que l'on peut consommer ou consumer l'équivalent de plusieurs planètes quand on en a qu'une qu'il nous faut préserver

que l'on fabrique l'armement pour détruire cinq ou six fois la Terre alors qu'une fois il suffit comme le dit souvent Pierre Rabhi

que l'on peut détruire impunément la petite couche d'humus qui nourrit l'humanité sans le payer un jour

que l'on peut balancer toute cette pollution dans l'atmosphère sans en subir les conséquences

"La société changera quand la morale et l’éthique investiront notre réflexion. Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir à un certain niveau de responsabilité et de conscience et surtout à cette dimension sacrée qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique à préserver."
Pierre Rabhi

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