mercredi 4 mars 2009

The King of the Flouze


L'Oscar est attribué à

Lorsque, lundi matin 2 mars, l'assureur American International Group (AIG) a annoncé 61,7 milliards de dollars (48,15 milliards d'euros) de pertes au dernier trimestre, un blogueur, sur le site du Wall Street Journal, s'est amusé à calculer que cela représentait 465 421 dollars partis en fumée à chaque minute. Le terme "amusé" est peut-être impropre, tant l'opinion américaine assiste avec rage à la descente aux enfers d'une société qui aura perdu 99,3 milliards de dollars en 2008, trois à quatre fois plus que n'importe laquelle des banques d'affaires.Depuis septembre, le Trésor américain et la Réserve fédérale ont renfloué AIG à hauteur de 150 milliards de dollars. Lundi, 30 autres milliards s'y sont ajoutés. Nationaliser ? Ce n'est même plus le débat. Même si son ancienne direction reste en place, AIG est officiellement "sous tutelle" de l'Etat, lequel détient 80 % de ses parts...
...Comment l'assureur AIG a perdu plus que toutes les banques d'affaires

Accociated Press nous apprend aujourd'hui que Bernard Madoff accepte d'abandonner la propriété de sa société, des oeuvres d'art ainsi que des abonnements à des spectacles. Grande générosité de Madoff assigné à résidence dans son appartement de luxe de Manhattan, pendant l'enquête sur la fraude de 50 milliards de dollars (selon sa propre estimation) qu'il a organisé.

Le déficit budgétaire de la France sera de 103,8 milliards d'euros en 2009, le déficit public atteignant 5,6% du produit intérieur brut (PIB), selon les prévisions inscrites dans la loi de finances rectificative présentée mercredi en conseil des ministres dont Reuters a obtenu une copie. L'optimisme de Christine Lagarde est mis à rude épreuve, mais elle saura bien trouver les mots pour rebondir.


L'industrie automobile qui tient salon à Genève actuellement semble ignorer la crise et souffle un vent d'optimisme en oubliant, presque, les voitures économiques, électriques et à pédales.
Bernard Jullien, dans Le Monde, explique "La crise révèle les limites du système tel qu'il a fonctionné jusqu'à présent".
Depuis quinze ans, on parle d'une frange de la population pour qui l'usage est plus important que la propriété. Aujourd'hui, ce sujet va devenir de plus en plus d'actualité", estime Vincent Dupray, responsable du développement du pôle automobile chez TNS Sofres.
Pourquoi posséder une voiture pour ne faire que quelques kilomètres par jour et pourquoi la doter d'un moteur capable de la propulser à 180 km/h, pour faire exclusivement de la ville ? Cette question, de plus en plus de gens se la posent.
Les solutions éxistent, mais les constructeurs, même s'ils ont tout de Grands, ne semblent pas en mesure d'accompagner tout seul ce grand chambardement.
Trop Grand pour exister disait Mike ! (6ème proposition du plan de sauvetage de l'Amérique).

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